- dysarthrie
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• 1897; de dys- et gr. arthron « articulation »♦ Méd. Difficulté de l'élocution due à une lésion des centres moteurs du langage. ⇒ anarthrie. — Adj. DYSARTHRIQUE .Synonymes :⇒DYSARTHRIE, subst. fém.MÉD. Trouble moteur de la parole résultant d'une paralysie ou d'une absence de coordination des mouvements volontaires qui atteint les muscles des organes phonateurs. Dysarthrie cérébelleuse, parkinsonienne, pseudo-bulbaire. Chez certains enfants, ces troubles [d'articulation] proviennent également d'une déficience motrice provoquant des dysarthries plus difficiles à réduire (Encyclop. éduc., 1960, p. 205).Rem. On rencontre l'adj. dér. dysarthrique. Qui se rapporte à la dysarthrie. L'existence de troubles aphasiques et dysarthriques, habituellement transitoires, lors des thromboses de l'artère cérébrale antérieure du côté dominant (H. HECAEN, Introd. à la neuropsychol., Paris, Larousse, 1972, p. 61). (Celui ou celle) qui est atteint de dysarthrie (cf. Méd. Biol. t. 1 1970).Prononc. :[
]. Étymol. et Hist. 1907 (Nouv. Lar. ill. Suppl.). Composé de l'élément préf. dys- et du gr.
« articulation » cf. 1878 l'angl. dysarthria ds NED. Bbg. QUEM. Fichier.
dysarthrie [dizaʀtʀi] n. f.ÉTYM. 1897; de dys-, grec arthron « articulation »; (→ Arthr-), et suff. -ie.❖♦ Méd. Difficulté de l'élocution due à une lésion des centres moteurs du langage. ⇒ Anarthrie. || Le bégaiement n'est pas toujours une dysarthrie. || Dysarthrie sévère. ⇒ Ululation (2.).0 Le 10 octobre, c'est-à-dire huit jours après l'institution du traitement spécifique, le malade présente des troubles de la parole; celle-ci devient lente, scandée, traînante, monotone à la manière de la dysarthrie des pseudo-bulbaires.B. Cendrars, Moravagine, in Œ. compl., t. IV, p. 257.❖DÉR. Dysarthrique.
Encyclopédie Universelle. 2012.